Plaidoyer

« Écoutez mon argumentation, soyez attentifs à mon plaidoyer ».

Florence est une avocate qui défend la juste cause d’un homme. Les personnages des Écritures sont présentés seulement par leur prénom, pas par leur nom de famille. Pour éviter les homonymes, nous avons d’autres prénoms, comme Emmanuel pour Jésus. Joseph est son troisième prénom. Il représente la personne trahie par sa propre famille, rabaissée plus bas que terre, mais qui sera propulsée au plus haut, grâce à sa loyauté. Joseph apposé à côté de son prénom représente le fait qu’elle est à la recherche de sa famille à travers le monde par le biais de son œuvre.

« L’Amour de Dieu et sa Justice : le Plaidoyer », entre thriller et poésie allégorique.

Le titre : Beaucoup de livres parlent de l’amour de Dieu ou simplement d’amour, mais combien aiment parler de l’amour et de la justice de Dieu ? L’amour et la Justice de Dieu sont indissociables, c’est l’amour loyal. L’amour sans Sa justice (ses 10 commandements) est un « amour » sans foi ni loi, où règnent l’usurpation, la menace, le chantage, la magie, etc.

L’amour loyal est affranchi ; l’oiseau rebelle – Si tu ne m’aimes pas, je t’aime, prends garde à toi ! (Carmen) – se dit inapprivoisé, alors qu’il est en cage. Des « libres » penseurs parlent de liberté niant l’humilité de l’esclavage par le péché. La loyauté symbolise la colombe, elle déploie ses ailes et des envolées lyriques.

De quoi parle l’ouvrage ? D’un mariage. C’est un cas concret où « l’amour et la justice se marient ». Elle va atteler 6 chevaux de bataille (le 7ème cheval blanc étant monté par le Roi des rois) pour amener le carrosse à cette union véritable :

– la littérature, c’est une poésie allégorique,

– l’aviation, c’est une épopée ascensionnelle qui lui apprendra à ne pas voler à vue, à ce que sa vision peut voir, mais aux instruments,

–  la théologie pour la maîtrise de l’épée, la Parole, en citant les versets adéquats comme on citerait un article de loi faisant autorité,

– le droit, c’est un thriller dans un palais où se livrent des combats qualifiés de « pot de terre contre le pot de fer », dont la protection des enfants,

– le chant, la « soprano » du barreau avertit le roi dans un plaidoyer pour qu’il garde sa couronne de bénédictions convoitée par sa cour,

– et la peinture, c’est un portrait royal.

Quel est le style d’écriture ? La mise en abyme, un procédé littéraire emprunté à la peinture, un enchâssement d’un récit (tableau) dans d’autres récits (tableaux).

L’histoire va se dessiner à travers les personnages bibliques pour s’exprimer librement et d’une manière non centrée sur nos états d’âme, mais christocentrique.

Thèmes abordés : Le portrait psychologique, la dévalorisation des talents (en germe ou en floraison) que la fausse humilité et la jalousie voudraient faner, la christianophobie, la sorcellerie, les loges, la protection des enfants abusés, l’amour désintéressé.

Versets relatifs du jour

 6Lorsqu’ils entrèrent, il se dit, en voyant Eliab: Certainement, l’oint de l’Eternel est ici devant lui. 7Et l’Eternel dit à Samuel: Ne prends point garde à son apparence et à la hauteur de sa taille, car je l’ai rejeté. L’Eternel ne considère pas ce que l’homme considère; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au cœur.

28Eliab, son frère aîné, qui l’avait entendu parler à ces hommes, fut enflammé de colère contre David. Et il dit: Pourquoi es-tu descendu, et à qui as-tu laissé ce peu de brebis dans le désert? Je connais ton orgueil et la malice de ton coeur. C’est pour voir la bataille que tu es descendu.

1 Samuel 16 : 6 et 17 : 28

Exemple de jalousie familiale du talentueux David, faussement accusé d’orgueil et de ruse, alors qu’il venait lui apporter à manger à la demande de leur père et qu’il avait le cœur de Dieu. Si David avait écouté son frère, il n’aurait jamais combattu Goliath…

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